Diamond est basée à Tiohtiá:ke, aussi connue sous le nom colonial de Montréal. Elle reconnaît que cette île entière est située sur des territoires autochtones non-cédés. La nation Kanien’kehá:ka est reconnue comme les gardiens des terres et des eaux sur lesquelles elle vit et travaille. Tiohtiá:ke a historiquement été un lieu important de rencontres pour différentes nations autochtones. Diamond reconnaît les obstacles uniques et disproportionnés que les peuples autochtones ont vécus et continuent à vivre comme conséquence de la colonisation. Il est important pour elle de non seulement reconnaître ces obstacles, mais aussi de résister activement au colonialisme et au néo-colonialisme sous diverses formes tout en étant solidaire avec les peuples autochtones. Tout au long de sa carrière et de sa vie, elle encourage les allochtones à reconnaître leur privilège et de questionner comment ils et elles peuvent vivre de manière anti-oppressive tous les jours.
Cette reconnaissance du territoire est inspirée de celui du Collectif pan-asiatique, un groupe étudiant de l'université McGill qui a comme mission d'augmenter l'engagement de la communauté mcgilloise avec l'histoire et la culture asiatique.